HAPPY BIRTHDAY DONALD !

Colérique voire acariâtre, capricieux, maladroit, paresseux… les défauts ne manquent pas à Donald. Mais les frasques du canard le plus célèbre d’Hollywood cachent en fait une véritable tendresse, et c’est aussi pour cela qu’on l’adore !

Le 9 juin 1934, Donald apparaissait pour la première fois sur les écrans. 86 ans plus tard, il n’a pas pris une ride et affiche toujours un caractère bien trempé ! Cette journée anniversaire est l’occasion de revivre ensemble quelques événements de la carrière d’un canard… qui n’a pas peur de se mouiller !

UN PETIT CANARD PEU AVISÉ

Dans son premier cartoon, la « Symphonie Folâtre » Une Petite Poule Avisée, Donald n’est qu’un personnage secondaire, mais il attire déjà l’attention. Non pas par son héroïsme ou sa gentillesse, mais bien par sa paresse et sa mauvaise foi. Prétextant un mal de ventre fictif, il refuse d’aider une gentille poule à planter son maïs pour mieux s’amuser avec son ami Pierre Cochon. Au final, la petite poule rendra la pareille aux deux complices, en leur offrant de l’huile de castor, censée guérir les maux de ventres, au lieu de les régaler de son maïs !

De film en film, le public se délecte des déboires du canard tout en se reconnaissant dans ses multiples travers. Il l’élève rapidement au rang de star, tant au cinéma qu’en bande-dessinée, en parallèle à Mickey dont il partage souvent les aventures (notamment l’éblouissant Nettoyeurs de Pendules, en 1937), et à qui il tente à de nombreuses reprises de voler la vedette. On songe notamment à ses interventions intempestives dans la « Mickey Mouse March », le célèbre générique de l’émission télé The Mickey Mouse Club initiée en 1955, cherchant à s’imposer en hurlant son propre nom à chaque fois que le chœur chante « Mickey Mouse !».

Il parviendra malgré tout à gagner seul (ou presque) le devant de la scène dans des dessins-animés comme Les Trois Caballeros (1944) et dans les comics, en particulier ceux signés du grand Carl Barks.

Après une pause cinématographique durant les années 1960-1970, il reviendra sur les écrans à partir de 1983 tantôt avec ses amis, comme dans Le Noël de Mickey ou Mickey, Donald, Dingo : Les Trois Mousquetaires, tantôt avec sa famille comme dans La Bande à Picsou (1987). Il crèvera l’écran dans Qui Veut la Peau de Roger Rabbit ? (1988) dans un battle totalement loufoque au piano, contre Daffy Duck, et dans Fantasia 2000, avec la séquence à la fois épique et romantique « Pump and Circumstance ». Une série tv, Couacs en Vrac (1996), sera même consacrée à ses mésaventures avec ses bouillants neveux, devenus adolescents.

Aujourd’hui, après le succès planétaire de La Maison de Mickey puis Mickey et ses amis – Top Départ !, on peut le retrouver dans la nouvelle version de La Bande à Picsou ou encore dans l’excellente série Mickey Mouse signée Paul Rudish.

UN P’TIT COIN-COIN DE PARADIS !

Depuis l’ouverture de Disneyland Paris en 1992, Donald est bien évidemment une figure incontournable du parc. On le retrouve tout naturellement en bonne place lors de la plupart des événements marquants de la destination, à commencer par les grands anniversaires.

Tout comme dans les cartoons, il aime à partager des aventures avec ses complices de toujours, Mickey, Minnie, Dingo et tous les autres. Dans les parades, le voici tour à tour explorateur de l’avenir sur le char d’ouverture « steampunk » de la Disney Stars on Parade (2017), magicien dans La Magie Disney en Parade (2012) ou encore « rêveur de l’imaginaire » dans La Parade des Rêves Disney (2007). On se souvient également de la Parade Disney ImagiNations (1999), dans laquelle Mickey et ses amis étaient représentés sous la forme de chars géants de près de 11 mètres de haut, inspirés des cinq continents, et Donald rendait un vibrant hommage à l’Amérique du Sud – comme de juste pour ce « Caballero » !

Côté spectacles, en 1997, il partageait l’affiche de Mickey et la Magie de l’Hiver à Chaparral Theater en apportant à cette escapade dans les montagnes rocheuses son lot de gags et de fous rires ! Il apportait également son concours à ses amis pour animer La Colonie de Vacances de Dingo (2009), toujours à Chaparral Theater ou pour organiser l’anniversaire de Minnie, dans l’attraction Disney Junior Live on Stage (2009).

Donald ne peut s’empêcher d’attirer l’attention sur lui. Insatiable curieux, il profite de l’absence de Mickey pour coiffer son chapeau de magicien dans Mickey et son Orchestre Philharmagique et tenter de diriger l’orchestre à sa place. Il s’en suit une aventure épique – et passablement agitée – à travers plusieurs grands classiques de l’animation, dans lesquels il s’immisce avec sa maladresse habituelle !

Il essaya également de se mesurer à Mickey, et cette fois non plus en musique mais en dessin, dans Animagique (2002). Cherchant l’inspiration, il s’introduisait dans la Cinémathèque où sont jalousement conservés les dessins-animés Disney. Il y rencontrait des personnages tirés de DumboPinocchioLa Petite SirèneLe Livre de la Jungle ou encore Le Roi Lion lors de numéros hauts en couleurs éclairés en lumière noire.

Mais rien ne plaît davantage à Donald que de tenir le haut de l’affiche ! Il adore rencontrer ses fans, leur signer des autographes et poser avec eux sur Main Street, U.S.A. Pour Halloween 2018, il créa l’événement en arborant un incroyable costume de Maléfique. Et pour Noël de la même année, il était l’invité d’honneur du spectacle de Studio Theater Un Noël Ding, Dang Dong, au Parc Walt Disney Studios, où il chantait des airs des fêtes accompagné d’un véritable big band.

Pour ses 70 ans, le couturier Karl Lagerfeld lui rendit un hommage très personnalisé en réalisant un T-Shirt sur lequel il s’était dessiné sous les traits de notre canard. Pour ses 60 ans, il eut même sa propre parade. Sauf qu’à la place des chars, il était accompagné de toute une troupe de canards qui descendaient joyeusement Main Street, U.S.A. avec lui !

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